En adaptant et mettant en scène le roman de Mia Couto, Les Sables de l’empereur, Victor de Oliveira nous plonge au cœur de l’Afrique coloniale à la fin du XIXe. Ce spectacle fleuve, porté remarquablement par des artistes venus du Mozambique, du Portugal et de France, présenté pour la première fois en France aux Célestins de Lyon, nous a transportés.
Dans le cadre des Récréâtrales, grand festival de théâtre d’Afrique de l’Ouest, que Catherine Blondeau, directrice du Grand T à Nantes, invite à présenter quelques-unes des pièces qui se sont joués à Ouagadougou, Victor de Oliveira transpose Incendies de Wajdi Mouawad dans son Mozambique natal, en proie à la guerre civile entre 1970 et 1990. Pour l’occasion, le metteur en scène a accepté de se prêter au jeu des Instantanés. Quel est