Après Avignon cet été, c'est au Théâtre Gérard Philipe - CDN de Saint-Denis que le metteur en scène présente sa dernière création.
Au Théâtredelacité, Galin Stoev porte au plateau, avec la troupe du théâtre national de Sofia, la pièce fantasmagorique de l’autrice ukrainienne Sasha Denisova, écrite un an après l’invasion russe. Un uppercut drôle autant que cyniquement lucide.
Au Théâtre Dijon Bourgogne, avant une belle tournée à travers la France, Maëlle Poésy présente sa dernière création, "Cosmos".
À Palerme au Teatro Biondo, avant d’entamer une tournée en France et en Italie, qui débutera en janvier au Théâtre de la ville, Aurélien Bory donne vie, avec Invisibili, à l’une des plus fameuses fresques de la cité sicilienne, Le Triomphe de la mort. Transposant au temps présent les fléaux d’hier, il imagine une peinture dansée du monde entre extase et désillusion.
Créé au toulousain ThéâtredelaCité, Le Grognement de la voie lactée, mis en scène par Maïa Sandoz et Paul Moulin avec la troupe éphémère du CDN, arrivera en juin à la Tempête, à Paris. Avec lui, c'est un carnaval de personnages absurdes qui foule les planches.
Au ThéâtredelaCité de Toulouse avant d’investir l’Odéon en février prochain, Galin Stoev présente sa vision très limpide de la célèbre tragicomédie de Tchekhov.
Aux Bouffes du Nord, Tiago Rodrigues présente Catarina ou la beauté de tuer des fascistes, une dystopie prophétique qui résonne amèrement en ces jours noirs qui voient, dans plusieurs pays européens, les partis extrémistes aux portes du pouvoir.
Au Nouveau Théâtre de Montreuil, Olivier Normand se glisse dans la robe de la Reine Isabelle de France, dans l'adaptation "dégenrée" de la pièce de Marlowe par Bruno Geslin.
Au TNB, Julie Duclos s’empare à bras le corps de Kliniken, pièce sombre et bouleversante de Lars Norén, écrite en 1993.
Au TGP, Julie Deliquet s’empare Huit heures ne font pas un jour, première série télévisée écrite par Rainer Werner Fassbinder.