Cheveux hirsutes, mains burinées, maculées de glaise, Camille Claudel, la virtuose, la maudite, renaît sous la plume de l’Australienne Wendy Beckett. Pour cette énième plongée dans les méandres cérébraux de cette artiste d’exception, l’accent est mis sur un jeu chorégraphique hypnotique où ses sculptures prennent vie. Un moment singulier qui ne fait, hélas, que survoler une existence hors du commun. Dans un décor épuré fait de grandes toiles écrues souillées