Côté jardin, sur le mur de la façade jaune ocre de l’hôtel Salé qui abrite l’actuel musée Picasso, une silhouette sèche, noire, longiligne, se détache. Au son de la ville, au cri des oiseaux, elle virevolte, tourbillonne, pirouette, dérape et évolue avec une légèreté toute aérienne. Les mouvements fluides puis saccadés rythment cette danse, cette parade amoureuse entre Israel Galván et son public. L’instant semble irréel, suspendu. Les gorges se