Au théâtre national de Bretagne, Julie Duclos s’empare avec une froide épure de l’œuvre du dramaturge allemand et percute de plein fouet l’actualité en esquissant le portrait saisissant d’un peuple face à la montée insidieuse et inéluctable du nazisme.
À l'affiche de Lacrima de Caroline Guiela Nguyen au TNS du 24 septembre au 4 octobre, le comédien originaire d'Inde démontre avec une belle prestance qu'il est aussi à l'aise sur un plateau de cinéma que sur les planches d'un théâtre.
Disséquant jusqu’à l’os la procédure de comparution immédiate, Lorraine de Sagazan et Guillaume Poix esquissent la fable noire et fantastique d’un système pénal et judiciaire qui a perdu toute humanité.
Au Festival d’Avignon, l’artiste à la tête du Théâtre National de Strasbourg présente sa dernière pièce à la rencontre de celles et ceux qui font de la haute-couture un art.
À la FabricA, Séverine Chavrier présente une adaptation attendue du roman éponyme de l'auteur américain et atteint, parmi quelques longueurs, d'impressionnantes hauteurs.
En ouverture du Festival d’Avignon, la sulfureuse espagnole fait honneur à sa réputation. Dans ces funérailles bergmaniennes, elle confesse ses angoisses, réveille ses fantômes et n'épargne personne, quitte à frôler l’autocaricature.
Avec "La réunification des deux Corées", l’auteur et metteur en scène, venu du théâtre public, revient pour la quatrième fois à Porte Saint-Martin. Et le public, à nouveau au rendez-vous, célèbre la réunification des deux théâtres.
À l’Odéon-Théâtre de l’Europe, la comédienne reprend Jours de joie d’Arne Lygre dans une mise en scène de Stéphane Braunschweig. Singulière autant que discrète, elle irradie la scène de son jeu poétique un brin décalé, tout en vérité et humanité.
Avec Hamlet, Christiane Jatahy trouve le terrain propice pour synthétiser les questions de représentation qui occupent son œuvre d'une pièce à l'autre.
Au TNP-Villeurbanne, la metteuse en scène offre sa vision noire, crépusculaire du célèbre séducteur croqué par Molière et offre à Xavier Gallais un rôle d’anti-héros sans panache qui se heurte à sa propre et vaine jouissance.