En ouverture du Festival d’Avignon, la sulfureuse espagnole fait honneur à sa réputation. Dans ces funérailles bergmaniennes, elle confesse ses angoisses, réveille ses fantômes et n'épargne personne, quitte à frôler l’autocaricature.
Avec "La réunification des deux Corées", l’auteur et metteur en scène, venu du théâtre public, revient pour la quatrième fois à Porte Saint-Martin. Et le public, à nouveau au rendez-vous, célèbre la réunification des deux théâtres.
À l’Odéon-Théâtre de l’Europe, la comédienne reprend Jours de joie d’Arne Lygre dans une mise en scène de Stéphane Braunschweig. Singulière autant que discrète, elle irradie la scène de son jeu poétique un brin décalé, tout en vérité et humanité.
Avec Hamlet, Christiane Jatahy trouve le terrain propice pour synthétiser les questions de représentation qui occupent son œuvre d'une pièce à l'autre.
Au TNP-Villeurbanne, la metteuse en scène offre sa vision noire, crépusculaire du célèbre séducteur croqué par Molière et offre à Xavier Gallais un rôle d’anti-héros sans panache qui se heurte à sa propre et vaine jouissance.
En adaptant Stig Dagerman, la metteuse en scène dépeint la brutalité naissante d'un garçon de vingt ans après la mort de sa mère.
Accompagné d'une distribution brillante, le metteur en scène polonais fait sa première française à l'Odéon avec une parabole du monde de l'art qui aurait pu aller plus loin.
Alors que Les Émigrants, d’après Sebald, triomphe à l’Odéon, l’ouvrage écrit par sa collaboratrice Agnieszka Zgieb autour de sa précédente pièce invite à plonger dans le processus créatif du maître polonais.
Multipliant les expériences et se frottant à une pluralité des esthétiques, le comédien se révèle impressionnant de fragilité dans « La Réponse des hommes » de Tiphaine Raffier, ainsi que dans "Avant la terreur" de Macaigne.
À l’Odéon, après moults rebondissements, la dernière création du maître polonais voit enfin le jour et invite à plonger dans l’œuvre intime de W.G. Sebald.