Brune, longiligne, pétillante, Noémie Caillault semble née pour la scène. Un simple mot, une attitude, un geste, une mimique, suffisent pour que l’auditoire s’esclaffe, soit séduit. Le pari était pourtant loin d’être gagné : faire rire avec la maladie. C’est en tordant le cou à la tumeur qui grandit en son sein, et en croquant avec humour et dérision le milieu médical, la famille, les amis et elle-même, qu’elle lutte avec force et poigne