Cet été, Jérôme Deschamps recrée sa mise en scène de "L'Avare", pour les Fêtes nocturnes du château de Grignan.
Au Théâtre du Vieux-Colombier de la Comédie-Française, Émilie Prévosteau et Amine Adjina s’emparent de Théorème de Pier Paolo Pasolini.
À la Villette, dans le cadre du festival 100 %, Radouan Leflahi illuminera fin mars le Dom Juan cynique et dépressif de David Bobée.
Au théâtre du Nord, dont il est le directeur depuis février 2021, le metteur en scène présente une vision crépusculaire de la comédie noire de Molière. Loin des stéréotypes du tombeur de ces dames, impie sans foi ni loi, David Bobée dresse le portrait du dernier représentant d’un masculinisme hors d’âge dont le piédestal vacille.
Au Théâtre national de Nice, Muriel Mayette-Holtz met en scène son premier Molière, un Scapin virevoltant et moderne.
Après L’Avare et Les Fourberies de Scapin, le jeune et talentueux Tigran Mekhitarian poursuit, avec Dom Juan, son travail sur l’œuvre de Molière, et nous propose une relecture assez étonnante et même pertinente de ce grand classique.
Chaque nouvelle mise en scène ou interprétation donne l'occasion de redécouvrir l’œuvre de Molière. La version de L’Avare de Jérôme Deschamps, créée au TNP de Villeurbanne, ne déroge pas à la règle. Un régal.
Place Colette, sous la direction de Julie Deliquet, le comédien se glisse à nouveau dans la peau de Molière, fait revivre la troupe de l'Illustre Théâtre et invite à une balade au coeur de la création. Entré comme pensionnaire en 2019 au Français, il habite le plateau de sa présence charismatique, de son jeu tellurique.
Au théâtre du Chêne noir, soutenu par le TNN, Félicien Chauveau revisite avec truculence la vie de Jean-Baptiste Poquelin dit Molière.
À Alloue, au cœur de la Charente rurale, dans le Domaine de la Vergne qui fut le refuge de Maria Casarès jusqu’à sa mort, le festival d’été vient d’ouvrir ses portes. Comme chaque année depuis six ans, le menu est simple et efficace : visite patrimoniale, théâtre et gastronomie locale.