Sur scène, deux êtres de légende, bousculés, chahutés par l’Histoire, se frôlent, se cherchent, se croisent et conversent par lettres inventées. Marie-Antoinette délicate, enfantine, maternelle, humaine et attachante se confesse et se livre au séduisant Chevalier d’Eon, espion travesti et philosophe. L’instant est poignant, charmant. De ce parcours initiatique de l’adolescence à l’échafaud, on retiendra la beauté du texte, sa poésie et le jeu fascinant de Patrick Blandin, séducteur dans
Les chatouilles, ou la danse de la colère d'André Bescond est un récit drôle et bouleversant, qui parle de pédocriminalité.
De la douleur de l’exil, du vol d’une vie, d’un amour, Sonia Nemirovsky tire une étonnante et puissante ode à la vie. L’écriture brute, viscérale, est soulignée par la sobre mise en scène de Bertrand Degrémont et Caroline Rochefort , renforcée par les délicates esquisses de Pierre Constantin, qui servent de décor. Le jeu fascinant du duo de comédiens amplifie la violence des mots, des actes et des sentiments. Les mouvements
Brune, longiligne, pétillante, Noémie Caillault semble née pour la scène. Un simple mot, une attitude, un geste, une mimique, suffisent pour que l’auditoire s’esclaffe, soit séduit. Le pari était pourtant loin d’être gagné : faire rire avec la maladie. C’est en tordant le cou à la tumeur qui grandit en son sein, et en croquant avec humour et dérision le milieu médical, la famille, les amis et elle-même, qu’elle lutte avec force et poigne