Angélica Liddell provoque l'écœurement dans Qué haré yo con esta espaça?.
Un souffle glaçant et glacial envahit la cours du Palais des Papes et fige dans l'horreur ces Damnés.
La cour d’honneur du palais des Papes résonne de cris, de hurlements et de vociférations déclamatoires. En déchirant le silence si brutalement, si férocement, si vulgairement, Olivier Py livre une version « trash » et violente du roi Lear de William Shakespeare, empreinte de son dégoût du monde qui l’entoure. En accentuant l’hystérie de cette tragédie, il pointe les dérives de notre société où la politique se meurt et l’humanisme n’est plus
Il y a des spectacles musicaux qui ne ressemblent à rien d’autre. Leurs singularités font leur force. Gutenberg, le musical fait partie de cela. Délirant, décalé, il séduit par sa fraîcheur. Portée par deux comédiens aux talents exceptionnels – Sébastien Valtier et Philippe d’Avilla – et un pianiste doué et pince sans rire – Sébastien Ménard, cette comédie musicale loufoque séduit. Emporté dans cet univers barré, vous aurez envie de
Alors que le mistral, violent, tourbillonne dans la cour du Palais des Papes, Isabelle Huppert dans une robe rouge coquelicot, dont les pans virevoltent dans tous les sens, brave les éléments. Droite, frêle, elle déclame avec délectation et amusement les textes crus du sadique marquis, combinés avec jubilation et intelligence par Raphaël Enthoven. La voix de la comédienne reconnaissable entre toutes résonne avec forces et fracas contre les murs ancestraux.