Merveilleuse dans le très beau spectacle de Guy-Pierre Couleau, autour des poèmes de Jehan-Rictus, Rossignol à la langue pourrie, repris à l’Essaïon, la comédienne revient sur son parcours et ce qui la relie au théâtre.
Niché au cœur du Marais, rue Pierre au Lard, ce lieu porteur d’histoire est devenu en 1974 un théâtre. Sous les voûtes de ces caves médiévales de l’ancien hôtel de Berlize, un demi-siècle de l’histoire du théâtre y a été écrit.
Dans la petite salle de l’Essaïon, le chanteur et comédien se livre en toute intimité dans un tour de chant finement théâtralisé tenu par le fil rouge de l'ours, symbole de l’enfance et du temps qui passe.
Dans Rossignol à la langue pourrie, la comédienne, mise en scène par Guy-Pierre Couleau fait merveilleusement entendre les mots du poète de Montmartre, chantre des petits Poulbots, du populo, gens de la rue et de la misère.
Le théâtre de l'Essaïon se transforme en salle de classe pour recevoir une Madame Marguerite en pleine forme.
Sur la scène transformée en mansarde, la Cie des Âmes libres présente ce très beau texte de George Perec.
A l'Essaïon, la comédie de David Friszman, "Radicale", aborde intelligemment et préventivement le cancer de la prostate.
Au théâtre de l'Essaïon, puis au Festival d'Avignon, Philippe Nicaud présente son conte rock, inspiré de l'œuvre de Shakespeare, Macbeth.
Philippe Catoire fait revivre Valentine Tessier, grande comédienne du siècle dernier, et remonte le temps de l'histoire du théâtre.
En pleine introspection sur son art, Delphine Grandsart livre ses réflexions dans Regard(s).