Depuis vingt ans, Camille Mutel cultive une pratique singulière de la danse, nourrie par le butoh et sensible aux plus petites vibrations du vivant. À Avignon, son merveilleux solo Not I s'invite au Train bleu dans une version pensée pour l'espace du cloître de l'Université.
Bientôt en tournée, la nouvelle création de Camille Mutel, «Pourtant chacun tue ce qu’il aime», était présentée début avril dans la salle toute neuve du Carreau, à Forbach. La chorégraphe passionnée de Japon et formée au butô y dirige deux danseurs dans l'intervalle entre la bestialité pure et le geste cultivateur.
Dans le cadre du Temps fort jeunes créateurs, le Théâtre de la Ville a accueilli Not I de Camille Mutel, relecture méditative de la cérémonie du thé japonaise.