Avec Quatre pièces, Le théâtre national de Chaillot rend hommage à Trisha Brown.
En utilisant l’aérobic et le fitness comme matières premières de sa chorégraphie, Paula Rosolen construit un spectacle dynamique, drôle, décalé et haut en couleur. Lauréate du prestigieux concours « Danse Elargie », la jeune allemande s’amuse des codes et des images désuètes véhiculés par le sport en salle. Bien que caustique, son regard reste empli de tendresse. Embarqués dans son univers qui augure une belle prestation, la redondance des scènes
Dernière des créations australiennes à être présentée au Théâtre national de Chaillot, Multiverse de Garry Stewart, directeur de l’Australian Dance Theatre, surprend par son originalité et son ancrage dans le monde de demain. En puisant son inspiration au cœur des recherches scientifiques sur la théorie des cordes, des univers multiples ou des phénomène des trous noirs, le chorégraphe invente un spectacle. Affublé de lunettes 3D, le spectateur est tout d’abord plongé
Afin de comprendre et définir le sentiment d’appartenance à soi, au monde, l’australien Falk Richter et la néerlandaise Anouk Van Dijk passent aux rayons X les névroses de notre époque. De cette matière riche, ils construisent un spectacle étrange, drôle, satirique, émouvant et terriblement humain. En alternant danses et scènes jouées, ils s’amusent autant de la forme que du fond. Les phrases se font tirades, les mouvements saccadés, les gestes épidermiques,
Deux corps, deux âmes, deux danseurs s’affrontent dans l’intimité de la salle Maurice Béjart au théâtre national de Chaillot. Chorégraphié avec force, malice et violence, ce combat dynamique des gestes, des mouvements et des soubresauts, émeut par sa complexe simplicité et sa sobre élégance. L’un après l’autre, puis l’un contre l’autre, les deux danseurs, pantins animés par des forces invisibles, luttent vainement pour s’unir, s’enlacer… Hypnotique !.. L’argument : Focus australien au
Dans un décor sobre et sombre, dix danseurs se cherchent, s’attirent et se repoussent en quête d’identité, d’individualité et d’appartenance à une société commune dans un monde moderne à la dérive. Entre harmonie et chaos, leurs corps entrent en résonance, voire en dissonance avec les différentes rythmiques électro-acoustiques et les sons subtils distillés par une harpe. Dans cette course folle et poétique à la vie, les mouvements se font déstructurés, saccadés souvent,
Dans un décor d’une blancheur immaculée, les grands enfants – orphelins – de Pina Bausch jouent, sautent, s’amusent, roulent, volent et trébuchent. Oscillant entre légèreté espiègle et gravité, mélancolie, ils esquissent des tableaux, fantaisistes souvent, douloureux parfois mais jamais funestes, sur l’amour naissant, les premières galéjades et les gentilles moqueries. De son regard acerbe et tendre sur le monde contemporain et ses concitoyens, la chorégraphe signe avec Für die Kinder…
En scrutant les détails du quotidien qui construisent l’individu, Pina Bausch donne vie à un ballet unique, magique, sublime, drôle, irrévérencieux et terriblement humain… Entre folie douce, tragique vision du monde contemporain et humour noir, Nelken – œillets en français- est un chef-d’œuvre intemporel, véritable manifeste du génie visuel et scénique de la chorégraphe allemande. Dans cette joyeuse pagaille où autodérision, absurdité et triste réalité sont mêlées, le corps de ballet
Trois chorégraphes, trois styles, trois manières d’aborder la danse contemporaine, unis dans le désir simple et ambitieux de réveiller les sens et décloisonner l’univers du ballet. Chacun, de sa patte, offre sa propre vision du monde. : sensuelle et charnelle chez le surdoué Sidi Larbi Cherkaoui, clinique et humoristique chez le tout jeune Roy Assaf, aérienne, humaine et profondément touchante chez le toujours talentueux Benjamin Millepied. Bouleversant !… L’argument : Pour la troisième saison
Lied Ballet de Thomas Lebrun s'invite au Théâtre national de Chaillot.