Festival interdisciplinaire, Trente Trente fête cette année ses vingt ans à Bordeaux. Jusqu'au 2 février, le programme propose des formes courtes, inhabituelles, comme un antidote à l'excès de pudeur.
Au théâtre de l'Épée de Bois, Bernard Sobel, épaulé par Michèle Raoul Davis, présente sa mise en scène de La Mort d'Empédocle, troisième version de la tragédie d'Hölderlin. Une pièce subtile et habitée, du théâtre de haute volée.
Au Théâtre national de Bretagne, Pascal Rambert crée deux pièces en simultané en forme de monologues. Perdre son sac et Ranger mettent respectivement en scène Lyna Khoudri et Jacques Weber autour des récits de deux générations aux antipodes.
L’adresse à Falk Richter, raccourci à son seul prénom tout au long de la pièce, inscrit d’emblée Un sentiment de vie dans un cadre précis. Claudine Galea, autrice associée au TNS, entame l’écriture sur commande de Frédéric Vossier, directeur éditorial de la revue Parages, pour son cinquième numéro, dédié à l’auteur allemand. Le texte est
Fruit d'une rencontre fructueuse entre la metteuse en scène, directrice du CDN de Vire, et la troupe des Dakh Daughters, « Les Géants de la montagne » offre un écrin baroque à la pièce inachevée de Luigi Pirandello.
Au théâtre de l'Échangeur, Gaël Leveugle désassemble la nouvelle Un Homme de Charles Bukowski pour composer une pièce où la violence, l'humour et l'absurdité se disputent la scène.
Après avoir adapté « Les Feluettes » de Michel Marc Bouchard, Olivier Sanquer s’empare de la pièce la plus célèbre de l'auteur québécois, « Tom à la Ferme ». Après l’avoir joué deux étés de suite dans le Off d’Avignon, il s’installe avec son équipe tout janvier au Théâtre des déchargeurs.
Regroupement de théâtres franciliens de proximité, le Groupe des 20 réunit les forces de programmateurs de salles petites et moyennes pour mieux produire, diffuser et faciliter le travail des compagnies franciliennes. Pour les artistes, le réseau est un moyen de se rendre visible et de répondre à des demandes précises.
Au CDN de Sartrouville, dans le cadre du festival Impatiences, le collectif Mind The Gap dévoile J'aurais mieux fait d'utiliser une hache, une déconstruction théâtrale et ludique des films d'épouvante.