À Lyon, le capitaine de navire de ce très beau théâtre municipal dévoile sa saison 24-25. Audacieuse dans son éclectisme, passionnante par sa richesse, elle donne de quoi saliver aux curieux comme aux néophytes.
Ancienne académicienne de la Comédie-Française, la Suissesse Maryse Estier sort de l’oubli une pièce méconnue d’Edmond Rostand, son auteur de prédilection, et transforme le studio en tribunal de dernière instance.
Reprenant du 10 au 20 juin à Théâtre Ouvert "Le Prix de l’or", une pièce très personnelle où il revient sur ses jeunes années de danseur sportif en Roumanie, l’auteur, réalisateur et metteur en scène invite à travers son témoignage à plonger dans un monde de compétitions aussi glam que kitsch.
Au théâtre de la Vignette à Montpellier, dans le cadre du Printemps des Comédiens, l’auteur et metteur en scène chilien s’interroge sur ce que l’on doit faire des lieux de tortures de la dictature Pinochet, 50 ans après son renversement.
Au Printemps des comédiens, le metteur en scène manceau adapte pour une partie de la promotion 23 du CNSAD la plus épique des tragédies grecques, livrant une relecture déjantée qui déclenche les rires et quelques larmes.
Autrice et metteuse en scène à la tête du théâtre des Îlets - CDN de Montluçon, l’artiste lorraine n’a ni sa langue, ni son talent dans sa poche. Après avoir créé cette année "Ex Machina", elle prendra la route le 8 juin pour présenter en itinérance, "Long développement d’un bref entretien" d’après l’autrice néerlandaise Magne Van Den Berg.
À quelques jours de l’ouverture du festival lillois qui se tiendra du 7 au 28 juin 2024, sa directrice invite à découvrir ia programmation pluridisciplinaire, internationale et engagée de cette 22e édition.
Pour l’ouverture de sa 38e édition, le festival de théâtre montpelliérain se place sous l’égide du dramaturge russe à travers deux de ses œuvres, "La Mouette" et "Platonov", dans des versions, revisitées ici entre tragicomédie almodovarienne et drame bourgeois chabrolien.
En ouverture du festival Tours d’Horizon, le chorégraphe à la tête du CCN de Tours propose de remonter le temps à la découverte de pièces du répertoire créées en 1998. Un hommage tout en délicatesse à Bernard Glandier et à Christine Bastin.