Évènement de cette rentrée théâtre, la mise en scène au Porte Saint-Martin d’un célèbre Goldoni par l’ancienne sociétaire du Français perd en dimension comique ce qu’elle gagne de féminisme et d'esprit.
À Limoges, pour une dizaine de jours, le temps s’est mis comme chaque année aux couleurs des Francophonies. Au programme pour cette 41e édition de la poésie, des récits pluriels, de beaux rêves et un brin d’utopie !
Du thriller existentiel de Baptiste Amann, qui se joue actuellement au Théâtre Public de Montreuil, à sa propre prose ancrée dans un réel à peine dystopique, mise en scène par Aurélie Van Den Daele, le comédien navigue comme un poisson dans l’eau entre réalité et fiction.
Pour sa première pièce en tant qu’autrice, la comédienne et metteuse en scène tisse le récit commun de deux parcours, de deux femmes et de deux corps face à leurs limites.
À la Comédie des Champs-Élysées, le comédien et metteur en scène s’attaque magistralement au sulfureux chef d’œuvre de Choderlos de Laclos et signe une adaptation tout en modernité contenue et perversion suggérée.
À l’Étoile du Nord, vendredi et samedi, le jeune chorégraphe présente ABWARTEN, une pièce qui s’inspire des écrits du psychanalyste Jean Oury et de l’œuvre de Raymond Depardon.
Au théâtre national de Bretagne, Julie Duclos s’empare avec une froide épure de l’œuvre du dramaturge allemand et percute de plein fouet l’actualité en esquissant le portrait saisissant d’un peuple face à la montée insidieuse et inéluctable du nazisme.
Dans le cadre des Zébrures d’automne, festival annuel des Francophonies, qui se tient du 26 septembre au 6 octobre à Limoges, le metteur en scène porte aux plateaux les mots de Penda Diouf et invite à une réflexion sur la manière de gérer les violences qui envahissent notre quotidien.
Au théâtre Lepic, l’auteur et metteur en scène Charif Ghattas plonge au cœur de l’intimité d’un adolescent face à ses premiers émois amoureux à travers le regard d’un père rigide et d’un proche bienveillant.