Pour l’ouverture de saison des Deux Scènes de Besançon, Jeanne Mordoj, artiste associée, nous convie avec "Foraine" à une fête des sens originale et belle.
Régis Vlachos n’a pas son pareil pour aborder, à l’aide de son humour mordant, les sujets qui gratouillent là où ça démange.
Joseph Kessel, romancier, grand reporter, aventurier, homme de la nuit, résistant et académicien français, méritait bien un spectacle. Mathieu Rannou et Franck Desmedt nous en offrent une brillante et captivante biographie théâtralisée. À ne pas manquer.
Xavier Lemaire et sa compagnie Les Larrons abordent un théâtre réaliste qui puise son encre dans l’humain. Cette nouvelle production s’attache à évoquer la terrible rentrée des classes de 1942, où l’horreur du régime nazi et de son programme d’extermination prit un tournant dans l’histoire de notre pays. "Rentrée 42, bienvenue les enfants" accomplit un devoir de mémoire poignant et nécessaire.
Avec "H24", adapté et porté par l'émouvante Anne Martinet, Juan Crespillo revisite Zweig, toujours à contre-courant un siècle plus tard, mais différemment.
Au Théâtre des Gémeaux, dans le Off d’Avignon, Amélie Étasse et Clément Séjourné portent au plateau la corrosive BD de Fabcaro, "Formica".
Julien Alluguette met en scène avec une belle sensibilité, Les Marchands d’étoiles d’Anthony Michineau.
Sur une idée originale de Thibaud Houdinière, Eric Bu signe un spectacle musical de toute beauté où, dans une mise en abîme vertigineuse, le passé est convoqué pour réparer le présent et consolider le futur. Un petit bijou.
Le metteur en scène suisse s’empare d’une histoire vraie qui conjugue au plateau poésie, double identitaire et quête de vérité.
Créé dans le cadre du festival Bruit au théâtre de l'Aquarium avant d'animer Paris l'été, l'opéra déambulatoire «Carmen» de Jeanne Desoubeaux revisite le chef-d'œuvre de Bizet avec un œil critique mais une méthode ludique.