Mannequin d’artiste, Mannequin fétiche…dans l’intime de l’artiste

Le secret est dévoilé. Pour peindre certains de leurs tableaux, les artistes avaient parfois recours à des artifices, tels que l’utilisation de mannequins objets. Entourée de quelques mystères, cette pratique usuelle de la Renaissance au XXe siècle est le thème central de l’exposition qui accompagne la réouverture du musée Bourdelle. Au delà du lieu magique – atelier du sculpteur- et des œuvres de la collection permanente, cette plongée dans l’intime

Velàzquez au Grand Palais… Le roi des peintres dignement célébré

Véritable performance qui fera date, la rétrospective dédiée à Diego Velàzquez dans les ors du Grand Palais a quelque chose d’unique, de majeur. En dehors du Prado « of course », c’est la première fois qu’une exposition réunit en un même lieu autant de tableaux de ce génie de la peinture espagnole. La modernité de son œuvre fascine. La scénographie sobre, lapidaire, souligne les touches délicates, justes du pinceau et rend sans

Jean-Paul Gaultier au Grand Palais … en Majesté !…

Strass, paillettes, fameuses marinières, célébrissimes jupes pour homme et cultissimes seins coniques, vous invitent, au Grand Palais, dans le boudoir de l’enfant terrible de la mode. N’hésitez pas, foncez !… Ce chantre du métissage, iconoclaste et anticonformiste, va vous fasciner, tout autant que l’audacieuse exposition qui consacre magistralement et magnifiquement son œuvre… En un mot, c’est fantastique !  L’argument : l’exposition présente des pièces inédites du créateur (haute-couture et prêt-à-porter), créées entre 1970 et 2013.

Merveilleuses de Catherine Hermary-Vieille… Une évocation flamboyante du Directoire

De sa verve incomparable et de sa plume de conteuse, Catherine Hermany-Vieille reconstitue, avec forces détails, la France de la fin du XVIIIe siècle, prise dans les tourments de la Révolution. En s’attachant aux Merveilleuses, ces élégantes éprises de liberté, d’amour, de luxe et d’indépendance, qui au lendemain de la Terreur furent les égéries de la vie parisienne, elle livre un roman intense et féministe… Captivant. L’argument : Après avoir

La Divina Marchesa envoûte le Palazzo Fortuny

Dans l’écrin très bohème du Palazzo Fortuny à Venise, l’exposition La Divina Marchesa nous plonge dans l’univers intime de la flamboyante et excentrique Luisa Casati. Son parcours des sommets aux abîmes marqua d’une empreinte indélébile les arts de la Belle Époque à nos jours, en passant par les Années Folles. L’argument : Le Palazzo Fortuny à Venise accueille la première exposition importante consacrée uniquement au personnage et à la légende de

Magic in the moonlight de Woody Allen

Un Woody Allen au charme désuet dont les acteurs forts séduisants, drôles et touchants relèvent un scénario malheureusement trop éculé… Le synopsis : Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque, mais rares sont ceux qui savent qu’il s’agit en réalité du nom de scène de Stanley Crawford : cet Anglais arrogant et grognon ne supportant pas les soi-disant médiums qui prétendent prédire l’avenir. Se

Shirley, un voyage dans la peinture d’Edward Hopper

La mise en mouvement des tableaux d’Edward Hopper, reconstitués avec une exactitude quasi parfaite, est certes esthétique mais sans vie… Le synopsis : Un hommage à la peinture d’Edward Hopper et à la vie quotidienne américaine des années 1930 aux années 1960, avec la mise en scène de treize de ses tableaux prenant vie et restituant le contexte social, politique et culturel de l’époque à travers le regard du personnage

Horns d’Alexandre Aja – thriller fantastique en manque d’originalité

Malgré un début prometteur et le charme juvénile de Juno Temple et de Daniel Radcliffe, le film s’embourbe vite dans une histoire somme toute banale avant de choir dans une lourdeur pesante. Le synospis : Soupçonné d’avoir assassiné sa fiancée, rejeté par tous ceux qu’il connaît, Ignatius a sombré dans le désespoir. Un matin, il se réveille avec une paire de cornes sur la tête. Celles-ci lui donnent un étrange pouvoir,