À la Colline, Milo Rau présente les deux premiers volets de sa trilogie "vie privée", qui s'ouvre sur une Familie entre néant et vacuité.
Au théâtre de l'Œuvre, l'adaptation et la mise en scène du roman de David Foenkinos, La Délicatesse, emballe les coeurs.
Dans cette version écourtée, mais pas moins intense, d’Emmanuel Besnault, les mots de Shakespeare soufflent un air vivifiant qui rappelle que le théâtre n’a pas forcément besoin de gros navires pour bien voguer. Un bon capitaine à la barre et d’excellents marins sur le pont suffisent pour nous embarquer.
Au théâtre des Nouveautés, s'amusant avec les codes du théâtre dans le théâtre, Michel Leeb signe une comédie bien singulière.
La metteuse en scène à la tête de la Cie Pandora porte au plateau, pour la première fois de sa longue et belle carrière, les mots de Tchekhov. Onirique, tendre, burlesque à la marge, sa mise en scène donne à entendre avec une rare clarté les accents comiques autant que désespérés de la tragédie de l’auteur russe.
Avec « Baùbo : De l'art de ne pas être mort », Jeanne Candel y sublime le deuil et la perte en musique dans une célébration formelle délirante et jubilatoire.
Au théâtre des Déchargeurs, avec « Apnée », Sophie Torresi aborde, non sans humour et intelligence, les rapports d'une famille à la maladie.
Dans le cadre du Festival Trajectoires initié par le Forum Jacques Prévert de Carros, Félicien Juttner revient sur les terres de son enfance et porte sur le plateau du TNN, une tragédie d’aujourd’hui.
Au théâtre de la Pépinière, « Femmes en colère », d'après le livre de Mathieu Menegaux, remet la justice au coeur du débat.
À la MC2: Grenoble, dont elle est artiste associée, Émilie Anna Maillet a créé le double programme « To like or not to like »/« Crari or not ». Un projet immersif et transmédia ambitieux, qui balade le spectateurs dans les émois d'une bande d'adolescents-types.