Taillé sur mesure par Sylvain Creuzevault pour les élèves du TNS à partir de l'épopée de Peter Weiss, «L'Esthétique de la Résistance» est une réussite ample et passionnante, une réflexion riche sur l'histoire à travers l'art, et vice-versa. Après sa création à Strasbourg, la pièce s'apprête à partir en tournée. Halte prévue le mois prochain au Printemps des comédiens, puis à la rentrée au Festival d'Automne.
Quand la faim vous tenaille, faut-il faire ou ne pas faire de concessions ? Telle est la question exposée par Cliff Paillé. «Un soir chez Renoir» est une fresque formidable, mettant en lumière les tourments d'artistes en quête de sens.
Au festival Passages, à Metz, l'artiste péruvienne Chela de Ferrari présente pour la première fois en France son adaptation d'«Hamlet» avec et pour une troupe de comédiens atteints de trisomie 21.
Embarquement sans crainte pour ce magnifique "Voyage en Ataxie" de Gilles Ostrowsky.
Au Théâtre National de Nice, qu’elle dirige, Muriel Mayette-Holtz s’empare de texte culte d’A.R. Gurney, «Love Letters», offrant ainsi à deux grands et beaux stradivarius, Brigitte Fossey et Jean Sorel, une magnifique partition de sentiments.
Chez lui, à la Colline, Wajdi Mouawad reprend sa pièce Mère, créée en novembre 2011. Une belle occasion pour les retardataires de découvrir ce magnifique spectacle, dans lequel l’auteur libano-canadien rend hommage à celle qui l'a fait naître.
Delphine Horvilleur et Johanna Nizard, une union brillante autour de Gary et la question identitaire
S’inspirant brillamment de l’œuvre de Romain Gary, la rabbin Delphine Horvilleur nous offre avec «Il n’y a pas de Ajar» un grand moment de théâtre, porté par l’exceptionnelle interprétation de Johanna Nizard.
Le monde virtuel permet-il d'échapper à l'exploitation matérielle ? Dans Daddy, Marion Siéfert plonge une adolescente au cœur du problème tout en ouvrant sa mise en scène sur d'autres horizons. Et révèle au passage une jeune comédienne, Lila Houel.
De passage ce début mai au Théâtre de Poche d'Hedé-Bazouges dans le cadre de la saison délocalisée du Centre culturel suisse à Paris, Joël Maillard déjoue l'ironie facile dans un seul-en-scène drôle et efficace. À voir au Train Bleu, dans le Off d'Avignon, cet été.
Des Amandiers à La Villette, Arthur Nauzyciel présente, 25 ans après sa création, sa première mise en scène, autour du Malade imaginaire.