Qu’il est doux ce rêve éveillé auquel nous convie la troupe de la Comédie-Française, le temps d’une soirée… Grâce à la mise en scène originale et décalée de Muriel Mayette-Holtz, la comédie féérique de William Shakespeare trouve ici un souffle nouveau, entre délicatesse, jovialité et cocasserie… Un délice à ne manquer sous aucun prétexte. L’argument : À Athènes, Thésée s’apprête à célébrer ses noces avec Hippolyta, la reine des Amazones. Dans
Chorégraphié comme une seule et unique phrase, avec ses ponctuations, ses répétitions et ses envolées lyriques, Empty Moves d’Angelin Preljocaj hypnotise et séduit. Offrant aux corps des quatre danseurs qui s’attirent, se repoussent et se mêlent, une rythmique qui lui est propre, le ballet se suffit presque à lui même et aurait pu se passer de la bande son déroutante, voire douloureuse, de John Cage. La beauté primitive des mouvements
Décalé, sur-vitaminé et totalement burlesque, le nouveau spectacle des Franglaises séduit par sa fraîcheur et son humour décapant. Le temps d’un soir, oubliez la morosité ambiante, foncez à Bobino détendre vos zygomatiques… crises de rire garanties… Inclassable, barré, inégal et jubilatoire sont les premiers mots qui nous viennent à l’esprit quand le froid brutal de la rue de la Gaîté nous rappelle à la dure réalité, nous faisant quitter sans
Humour, cynisme, répliques qui font mouches, sont le sel de cette pièce grinçante qui signe le grand retour sur les planches de Miou-Miou. En jouant la carte de la dédramatisation sur fond de misère sociale, la comédienne s’amuse avec ses deux irrésistibles acolytes, Brigitte Catillon et Isabelle de Botton. L’argument : Boston, quartiers pauvres. Margie, mère célibataire d’une adulte handicapée, se débat pour s’occuper de sa fille et trouver du
Bloody Mary, incarnée par une Cristiana Reali survoltée, investit la Pépinière Théâtre dans une mise en scène moderne et plutôt vitaminée qui a pourtant bien du mal à rafraîchir un texte ampoulé et mièvre de Victor Hugo… La pesanteur de la prose est le principal handicap de cette Mary Tudor, dont la distribution est pourtant un « presque » sans faute. L’argument : Douze acteurs sur scène, dix hommes, deux femmes en
Régalez-vous au Théâtre Déjazet en dégustant avec malice et espièglerie les douceurs sucrées, parfois épicées, de ces Caramels complètement fous. Malgré quelques faux pas et fausses notes vous finirez par fondre dans cet ouest américain potache et louftingue. L’argument : Dans un village perdu du Middle West américain, en 1890, les cow-boys viennent dépenser leur maigre salaire au bar du saloon tenu par une charmante famille pendant que des danseuses
Deux univers, deux cultures, deux traditions, deux danseurs contemporains s’affrontent, en cette fin d’année, sur la scène du Théâtre de la Ville dans un combat vibrant et touchant. Ce dialogue entre deux corps est un feu d’artifice magique et terriblement humain. L’argument : A Corps conducteurs, Torobaka est la rencontre de deux danseurs d’exception – l’un a été nourri de la tradition indienne du kathak – l’autre est né dans le flamenco.
Yasmina Reza signe une fable drôle et cruelle portée par un quatuor magistral de comédiens. Dans ce festival cynique des faux-semblants, l’auteure à succès n’épargne personne : ni le milieu littéraire parisien, ni le journalisme culturel, ni les initiatives provinciales… Jubilatoire. L’argument : Nathalie Oppenheim, écrivain à succès, découvre la salle polyvalente de Vilan-en-Volène où elle est invitée à lire des extraits de son dernier roman Le Pays des lassitudes. Roland, responsable
Très attendu, le retour sur les planches d’Isabelle Adjani manque de sel et de saveur. Si l’actrice n’a rien perdu de son talent et joue magistralement l’amoureuse éconduite, le texte, loin d’être à la hauteur faute d’une écriture soignée, tombe vite dans le sitcom… quel gâchis. L’argument : Librement inspirée de la Phèdre de Racine, Kinship nous raconte l’histoire passionnelle qui se tisse entre une femme d’influence, rédactrice en chef
Oubliez grisaille et morosité… entrez sans attendre sous la piste aux étoiles magique et féérique de Love Circus… à la sortie, sourire aux lèvres et musique en tête vous serez Happy, c’est garanti. L’argument : Dans ce monde où la discipline et l’effort côtoient le maquillage et le merveilleux, se trament souvent en coulisses intrigues, romances et passions. Love Circus ne va pas déroger à la règle, mettant en scène une