Lui, plus elle, plus un autre, allez venez et entrez dans la danse, danse macabre, triste, amoureuse, séductrice, élégante, délicate, émouvante et mémorielle de ce trio amoureux, vous serez conquis. Sous l’écriture subtile et sensible de la jeune dramaturge, Lucie Depauw, la vieillesse et la maladie d’Alzheimer perdent leur aspect clinique pour prendre une dimension humaine et bouleversante. Ce tango de la mémoire et des âmes est profondément touchant… C’est
Que d’audace, de cynisme et d’humour dans cette version dépoussiérée et pop rock du Faiseur de Balzac.
Véritable feu d’artifice de couleurs, de magie et d’énergie, le nouveau spectacle de Robyn Orlin est un enchantement pour les yeux et les sens. En nous conviant avec beaucoup d’humour et de dérision à une cérémonie de désenvoûtement, la chorégraphe sud-africaine crée une nouvelle fois l’événement et invite le spectateur à réfléchir sur l’état de nos sociétés. Un moment de tolérance, d’humanité et de douce folie africaine… Jubilatoire. L’argument : « At
Little Joe l’intégrale, adaptation de la trilogie culte de Paul Morrisey, est une plongée abyssale de 3h15 dans le New-York interlope et underground de la factory d’Andy Warhol, véritable vivier artistique, et dans le Hollywood flamboyant et carton-pâte des années 70. A la frontière entre le cinéma et le théâtre, ce singulier voyage dans un monde esthétique où la liberté n est pas un vain mot, prend substance et relief
Au théâtre 14, Jean-Marie Besset croque un Molière veillissant et homosexuel avec plus ou moins de bonheur.
Loin de la Môme Piaf, Clotilde Courau ressuscite avec beaucoup de tendresse une Édith intime, une femme confrontée aux affres du quotidien et de l’amour, un être blessé, mais passionnément épris de la vie. En gommant la gouaille légendaire de la chanteuse, on découvre une écrivaine particulièrement inspirée, sachant faire vibrer les mots. C’est un pur moment de délicatesse… L’argument : Le 27 octobre 1949, Édith Piaf perd l’amour de sa
Adapter au théâtre un monument du septième art et de la comédie musicale, en le réinventant, demande doigté, maîtrise, audace et génie. Si Robert Carsen n’en manque clairement pas, certaines bonnes idées sur le papier ont parfois dû mal à passer le cap de la pratique. En plaçant le spectateur à l’époque du Noir et Blanc, le metteur en scène signe un spectacle en dégradé de gris qui reste somme toute
Au Théâtre de la ville, la metteuse en scène Mélanie Leray s'empare de "La Mégère apprivoisée" de William Shakespeare.
Présentée en avant-première à la Comédie-Nation, Island Song, toute droite débarquée de New-York, est certainement l’une des meilleures comédies musicales de la saison. Si les premières notes enchantent, l’ambiance new-yorkaise et les mélodies pop entraînantes envoûtent. L’auditoire, séduit, succombe définitivement au talent et au charisme des cinq interprètes, … en un mot, génial. L’argument : Face à l’univers de possibilités de la vie urbaine, cinq jeunes habitants de l’île de Manhattan cherchent
Derrière la fantaisie acidulée d’une comédie musicale évoquant le monde du sport et une hypothétique sélection olympique, la nouvelle pièce du Hideki Noda retrace les souffrances d’un pays vaincu qui a beaucoup de mal à digérer les démons d’après-guerre, même 70 ans après. En jouant avec les codes et les pantomimes du théâtre traditionnel nippon, le dramaturge met en place une mécanique drolatique et burlesque qui allège son sombre propos. Malgré