Py aime le théâtre à la folie et nous le prouve une fois encore avec Orlando ou l’impatience, sa nouvelle fresque baroque. A l’instar du majestueux décor qui tourne, virevolte et change au rythme des scènes et des musiques, le spectateur est emporté dans une valse délirante, satirique, verbeuse et surtout hilarante. Dans ce tourbillon sans fin qui interroge sur la filiation, le vieillissement, l’amour, le sexe, le théâtre et
Lied Ballet de Thomas Lebrun s'invite au Théâtre national de Chaillot.
Lui, plus elle, plus un autre, allez venez et entrez dans la danse, danse macabre, triste, amoureuse, séductrice, élégante, délicate, émouvante et mémorielle de ce trio amoureux, vous serez conquis. Sous l’écriture subtile et sensible de la jeune dramaturge, Lucie Depauw, la vieillesse et la maladie d’Alzheimer perdent leur aspect clinique pour prendre une dimension humaine et bouleversante. Ce tango de la mémoire et des âmes est profondément touchant… C’est
Que d’audace, de cynisme et d’humour dans cette version dépoussiérée et pop rock du Faiseur de Balzac. En modernisant et en actualisant le propos de cette pièce très peu connue et rarement jouée, Emmanuel Demarcy-Mota redonne vie à cette fable sociale ayant pour toile de fond une critique acerbe de nos sociétés dominées par les banques et la finance. La mise en scène délirante et le décor amovible hallucinant viennent
Véritable feu d’artifice de couleurs, de magie et d’énergie, le nouveau spectacle de Robyn Orlin est un enchantement pour les yeux et les sens. En nous conviant avec beaucoup d’humour et de dérision à une cérémonie de désenvoûtement, la chorégraphe sud-africaine crée une nouvelle fois l’événement et invite le spectateur à réfléchir sur l’état de nos sociétés. Un moment de tolérance, d’humanité et de douce folie africaine… Jubilatoire. L’argument : « At
Little Joe l’intégrale, adaptation de la trilogie culte de Paul Morrisey, est une plongée abyssale de 3h15 dans le New-York interlope et underground de la factory d’Andy Warhol, véritable vivier artistique, et dans le Hollywood flamboyant et carton-pâte des années 70. A la frontière entre le cinéma et le théâtre, ce singulier voyage dans un monde esthétique où la liberté n est pas un vain mot, prend substance et relief
Au théâtre 14, Jean-Marie Besset croque un Molière veillissant et homosexuel avec plus ou moins de bonheur.
Loin de la Môme Piaf, Clotilde Courau ressuscite avec beaucoup de tendresse une Édith intime, une femme confrontée aux affres du quotidien et de l’amour, un être blessé, mais passionnément épris de la vie. En gommant la gouaille légendaire de la chanteuse, on découvre une écrivaine particulièrement inspirée, sachant faire vibrer les mots. C’est un pur moment de délicatesse… L’argument : Le 27 octobre 1949, Édith Piaf perd l’amour de sa
Adapter au théâtre un monument du septième art et de la comédie musicale, en le réinventant, demande doigté, maîtrise, audace et génie. Si Robert Carsen n’en manque clairement pas, certaines bonnes idées sur le papier ont parfois dû mal à passer le cap de la pratique. En plaçant le spectateur à l’époque du Noir et Blanc, le metteur en scène signe un spectacle en dégradé de gris qui reste somme toute
Au Théâtre de la ville, la metteuse en scène Mélanie Leray s'empare de "La Mégère apprivoisée" de William Shakespeare.