A Avignon, Johanny Bert fait sensation avec Hen.
A la Fabrica, Julie Duclos peine à donner coeur aux amours interdites de Pelléas et Mélisande.
Porté par le texte féministe, humain de Michel Bellier, Johanna Boyé signe, avec les Filles aux mains jaunes, une pièce historique, vibrante sur le réveil des femmes qui par nécessité quittent leur foyer pour l’usine. Porté par quatre comédiennes épatantes, le spectacle fait mouche et s’annonce comme un beau succès.
En ouverture du 73e festival d’Avignon, Pascal Rambert fait souffler un vent de folie étouffant, presque asphyxiant sur la cour d’Honneur du palais des papes. Contant l’histoire tragique d’une famille de la bourgeoisie intellectuelle qui traverse l’Europe du début de XXe siècle, il signe un spectacle fleuve, qui, certes, patine sur la longueur, mais vaut pour la brochette éblouissante de comédiens, ainsi que pour de belles fulgurances scéniques et textuelles.
A Montpellier Danse, William Forsythe souffle un vent de légèreté.
A Montpellier Danse, Mithkal Alzghair questionne les libertés individuelles, les frontières dans un ballet lancinant.
Avec délicatesse, Angelin Preljocaj s'empare des ultimes lieder de Schubert.
Après le festival d'Avignon le Off, David Brécourt porte les mots de Gilles Segal au Théâtre de la Madeleine.
Pour clôturer le festival de Montpellier Danse, Simon McBurney adapte La Cerisaie de Tchekhov.