Au théâtre Actuel d’Avignon, la nouvelle comédie « vitaminante » de Gilles Dyrek se déguste sans modération.
De passage éclair à Paris, la chorégraphe espagnole donne a voir des corps monopolisés par le capital dans une performance froide mais généreuse.
Le metteur en scène et dramaturge donne la parole aux jeunes issus d'une grande école de théâtre à Lausanne. Un spectacle qui résonne bien dans le Off, cette grande fête théâtrale.
Artiste fidèle du festival Montpellier Danse, le chorégraphe iranien y donne naissance cette année à sa dernière création, un délicat geste de liberté inspiré des célèbres contes persans.
Carrière Boulbon, Tiago Rogrigues s’empare de la pièce d’Euripide et l’ancre dans le temps présent en la faisant résonner avec un drame d’aujourd’hui, celui d’une mère face à la maltraitance de son enfant.
À la FabricA, Séverine Chavrier présente une adaptation attendue du roman éponyme de l'auteur américain et atteint, parmi quelques longueurs, d'impressionnantes hauteurs.
Dix ans après sa création au Petit-Saint-Martin, Côme de Bellescize monte, dans une version remise au goût du jour, la pièce à succès de Léonore Confino et offre au duo de comédiens un bijou scénique de drôlerie et d’émotions.
Le metteur en scène belge s'assoit autour de la table avec sa mère dans un spectacle en forme de dialogue, racontant l'héroïsme discret d'une femme de classe moyenne tout en mettant en jeu la présence d'une non-actrice sur scène.
Avec son spectacle tiré du livre d’Olivier Guez, Prix Renaudot 2017, Mickaël Chirinian, dans une prestation éblouissante, fait vibrer, au Chêne noir, les murs de la Cité des Papes.
En ouverture du Festival d’Avignon, la sulfureuse espagnole fait honneur à sa réputation. Dans ces funérailles bergmaniennes, elle confesse ses angoisses, réveille ses fantômes et n'épargne personne, quitte à frôler l’autocaricature.