Quel est votre premier souvenir d’art vivant ?
Mon père et Charlie Chaplin.
Quel a été le déclencheur qui vous a donné envie d’embrasser une carrière dans le secteur de l’art vivant ?
La découverte d’artistes au travers des enregistrements de la maison. On avait accès à tous librement (Ella Fitzgerald, Barbra Streisand, Ravel, Bach) ou par la radio (en direct de Salzbourg concert Mozart avec Édita Gruberova). Je suis née dans une famille d’artistes.
Qu’est ce qui a fait que vous avez choisi d’être chanteuse ?
Je n’ai pas choisi ! J’ai toujours chanté.
Le premier spectacle auquel vous avez participé et quel souvenir en retenez-vous ?
La compagnie Karine Saporta avec laquelle j’ai découvert la scène, la vie de troupe et des tournées fantastiques.
Votre plus grand coup de cœur scénique ?
Philippe Caubère en solo : le choc ! Les Atrides, Les Choéphores d’Ariane Mnouchkine. Le Théâtre du Soleil et la Comédie-Française.
Quelles sont vos plus belles rencontres ?
Tous les auteurs, compositeurs ainsi que les metteurs en scène, créateurs lumières, chorégraphes, qui me suivent dans mes aventures depuis tant d’années. Je n’oublie pas mes camarades de scène et le Théâtre du Renard qui m’a donné la chance de monter mon premier récital. Et maintenant, le Lucernaire qui m’accueille pour la sixième fois.
Qu’est-ce qui vous inspire ?
Les auteurs, les compositeurs, la montagne et les alpinistes, les grands musiciens, les peintres bref les artistes.
En quoi votre métier est essentiel à votre équilibre ?
Comme disait Billy Elliot : « J’sais pas. Ça fait plutôt du bien. Au début je me sens tout raide, mais une fois que je suis lancé, j’oublie tout et… je disparais. J’ai l’impression d’être un oiseau. »
De quel ordre est votre rapport à la scène ?
J’ai l’impression d’être comme chez moi dans mon salon.
À quel endroit de votre chair, de votre corps situez-vous votre désir de faire votre métier ?
Difficile à dire ! Un peu partout et nulle part à la fois !
Avec quels autres artistes aimeriez-vous travailler ?
Alors là, la liste est trop longue…
À quel projet fou aimeriez-vous participer ?
Comme c’est fou… Osons ! Être engagée au national Theater de Londres dans un projet où Rowan Atkinson (Mister Bean) jouerait mon père.
Si votre vie était une œuvre, quelle serait-elle ?
Vivre en soi est déjà une œuvre !
Propos recueillis par Marie-Céline Nivière
Come Bach, spectacle musical
Lucernaire
53 rue Notre-Dame-des-Champs
75006 Paris
Spectacle créé en mars 2024
Reprise du 13 novembre 2024 au 12 janvier 2025
Durée 1h15
Mise en scène de Gérard Rauber
Avec Anne Baquet, Claude Collet, Amandine Dehant, Anne Regnier ou Ariane Bacquet