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Leïla bekhti dans Maintenant ou jamais ©Mars Film

Maintenant ou jamais, un conte noir illuminé par Leïla Behkti

Fable sombre sur le surendettement et la crise financière illuminée par l’incandescente Leïla Bekhti. Synopsis : Quand on est une mère de famille, en principe, on ne braque pas les banques. Mais par les temps qui courent, ça peut être une solution pour assurer l’avenir de son foyer, et ne pas renoncer à ses rêves. Même si jouer les voleuses peut vite devenir dangereux, et les mauvaises rencontres se transformer en histoire d’amour… La critique : Dix ans après l’inégal Mon ange, avec Vanessa Paradis, Serge Frydman revient dans les salles obscures avec une nouvelle fable sociale. Sa nouvelle héroïne,

maintenant-ou-jamais-afficheFable sombre sur le surendettement et la crise financière illuminée par l’incandescente Leïla Bekhti.

Synopsis : Quand on est une mère de famille, en principe, on ne braque pas les banques. Mais par les temps qui courent, ça peut être une solution pour assurer l’avenir de son foyer, et ne pas renoncer à ses rêves. Même si jouer les voleuses peut vite devenir dangereux, et les mauvaises rencontres se transformer en histoire d’amour…

La critique : Dix ans après l’inégal Mon ange, avec Vanessa Paradis, Serge Frydman revient dans les salles obscures avec une nouvelle fable sociale. Sa nouvelle héroïne, Juliette, campée par la lumineuse Leïla Bekhti, est une mère de famille sans histoire de la petite bourgeoisie parisienne. Heureuse en couple, professeur de piano à ses heures perdues, elle élève dans l’insouciance ses deux petits garçons. Tout semble lui sourire et son rêve de vivre dans une grande maison, proche de Paris mais isolée du monde est à portée de mains. Un jour tout bascule, son mari, joué amoureusement par Arthur Dupont, perd son travail et n’est plus en mesure de payer les traites. Commence pour elle et les siens une descente aux enfers et toute la famille est entraînée dans la spirale du sur-endettement. Agressée dans la rue par un voleur à la petite semaine, incarné par un Nicolas Duvauchelle perdu, timide et terriblement troublant, notre nouvelle Juliette, la rage au ventre, décide de prendre en main son destin en s’affranchissant de la morale et en se vengeant de ceux qui la mettent à la rue : les banques.
Alors que le scénario est tout bonnement rocambolesque et absolument pas réaliste, on s’attache à cette femme et à son combat. L’interprétation juste et touchante de Leïla Bekhti illumine la sobre mise en scène et donne corps à cette sombre fable. En choisissant le pari audacieux de limiter les dialogues au strict minimum, Serge Frydman livre un film puissant, où les regards s’expriment et les corps se frôlent et s’éloignent dans un émouvant et subtil dialogue. Tour à tour violence, fougue, apathie, tristesse et incompréhension se mêlent et nous entraînent dans le sillage d’une Juliette magnifique et magnifiée. En incarnant une femme partagée entre l’amour pour sa famille et la passion pour ce jeune délinquant qui croit en elle, Leïla Bekhti crève l’écran en portant ce long métrage à bout de bras. Loin de minimiser le charme et le talent de ses deux acolytes, Nicolas Duvauchelle et Arthur Dupont, il est impossible de détourner, ne serait ce qu’une seconde, nos yeux du visage si fascinant et si expressif de la jeune comédienne.
C’est avec élégance et surtout grâce au jeu tout en nuance de ses acteurs, que Serge Frydman arrive à nous faire croire à cette histoire romantico-policière abracadabrantesque…

Réalisé par Serge Frydman
Avec Leïla Bekhti, Nicolas Duvauchelle, Arthur Dupont

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