Ce mardi 30 juillet, les réseaux sociaux ont vu défiler un florilège de témoignages rempli d’amour, qui aurait fait chaud au cœur de Yannik Mazzilli, mais qui a mis les nôtres à la peine. Du haut de son immense taille, ce grand acteur était aimé de tous. Aujourd’hui, soulignant sa belle âme, sa gentillesse, sa joie de vivre, son talent ses camarades de jeu n’ont plus envie de rire.
Comme l’a souligné Salomé Lelouch, « y’a des nuits qui ne mériteraient pas de voir le jour ! » Ce clin d’œil au titre de la pièce de Lilian Lloyd exprime bien ce que chacun de nous ressent. Arthur Jugnot, qui l’a mis en scène souvent en scène, se dit inconsolable. Tout comme Lilian Lloyd, dont le comédien a défendu les premières pièces, Des maux sans lendemain, Les mâles heureux et Lavage délicat. En octobre, il devait jouer Knut, « un lutin d’1m95 plein de drôlerie et de tendresse » dans Vive le vent, la comédie de Philippe Lelièvre, Arnaud Gidoin et Soren Prévost.
La comédie au cœur
On l’a applaudi dans de nombreuses comédies comme Le Grand Bain de Clément Michel (2009), Mission Florimont de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino (2011), Un Monde merveilleux de Didier Caron et Éric Laborie (2011), Des Pieds et des Mains de Ray Galton et John Antrobus (2013), Les lapins sont toujours en retard d’Ariane Mourier (2017), Les mémoires de Paul Palandin de Grégory Corre (2021), Noces de Corail de Laure Loaëc (où il partageait le rôle du père avec Aymeric Lecerf). Sa dernière prestation a été dans Make Up de Mathilda May (2022). Il interprétait également, dans la série télévisée Scènes de Ménages, Hervé, le frère d’Emma, incarnée par la délirante Anne-Elisabeth Blateau, avec qui il faisait une sacrée paire.
Sa grande silhouette et sa carrure impressionnante cachaient une âme tendre et belle, prête à rendre service et à soutenir les projets des uns et des autres. Il faisait bon d’entendre ses éclats de rire ! Aujourd’hui, les mots nous manquent pour dire notre chagrin. On pense très fort à sa femme, à ses enfants, à sa famille, qui l’ont accompagné jusqu’au bout.
Marie-Céline Nivière
