Huit ans après la sortie de Behind the reef, le Julien Daïan Quintet sort demain, 30 avril 2021, Trop c’est trop, premier single prometteur de Cut-Up, troisième album du groupe formé en 2005. Conjuguant jazz, groove et électro, brassant les sons, les tendances actuelles avec virtuosité, le compositeur et musicien, saxophoniste de formation, Julien Daïan ne cesse de surprendre. Voix envoûtante, un côté Gainsbourg dans le style, il n’a pas son pareil pour attraper, séduire et charmer.
Quel est votre premier souvenir d’art vivant ?
Un groupe de musique péruvienne à la foire de Marseille
Quel a été le déclencheur qui vous a donné envie d’embrasser une carrière dans le secteur de l’art vivant ?
Un morceau de Maceo Parker – Shake everything you’ve got – très très fort avec une casque audio à 14 ans sous stupéfiants.
Qu’est-ce qui a fait que vous avez choisi d’être musicien ?
Avoir écouter ce morceau après avoir mangé un space cake.
Le premier spectacle auquel vous avez participé et quel souvenir en retenez-vous ?
Une profonde envie d’aller aux toilettes, beaucoup de transpirations au niveau des mains et du plaisir à la fin.
Votre plus grand coup de cœur scénique ?
Un, ce serait injuste pour les autres.
Quelles sont vos plus belles rencontres ?
Une belle rencontre en chasse une autre et tant mieux. Disons donc la prochaine.
En quoi votre métier est essentiel à votre équilibre ?
Je ne pense pas que mon métier m’équilibre et la encore tant mieux.
Qu’est-ce qui vous inspire ?
L’alcool
De quel ordre est votre rapport à la scène ?
Un doux mélange entre travail et plaisir, le temps passant, je me demande parfois si le premier ne prend pas le « pas » sur le second, mais juste parfois.
À quel endroit de votre chair, de votre corps, situez-vous votre désir de faire votre métier ?
Je ne peux pas le dire…
Avec quels autres artistes aimeriez-vous travailler ?
Je suis un grand fan des musiciens flamenca et de la musique arabe-andalouse
À quel projet fou aimeriez-vous participer ?
Une grande formation qui mélangerait des jazzmen, des guitaristes de rumba camarguaise, un toaster japonais, un chanteur jamaïcain et un Oud, sans oublier un saxophoniste de formation classique, un jeune adolescent sortant d’une formation sur le logiciel de musique « LIVE » et le groupe de musique péruvienne qui fut mon premier souvenir d’art vivant ( Dixit question 1), le groupe original bien sûr.
Si votre vie était une œuvre, quelle serait-elle ?
L’ intégrale de Spike Lee mélangée à celle de Jean Pierre Marielle.
Olivier Fregaville-Gratian d’Amore
Cut-Up du Julien Daïan Quintet
French Paradox
Sortie le 31 mai 2021
Trop c’est trop du Julien Daïan Quintet
French Paradox
Sortie le 30 avril 2021
Crédit photos © Renaud Monfourny et © DR