Après avoir participé à l’automne dernier aux Récréatales à Ouagadougou, Aline Belibi, formée au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, prépare sa rentrée théâtrale et la création de sa propre compagnie, pour une reprise espérée de Carte noire : Célébration !, son adaptation de M’appelle Mohamed Ali de Dieudonné Niangouna. En attendant de remonter sur les planches, elle s’est amusée à répondre à nos instantanés.
Quel est votre auteur de théâtre préféré ?
Difficile. (Genre je lis beaucoup…). Racine je crois.
Quel auteur aimeriez-vous jouer ?
Koffi Kwahulé.
Quel roman rêveriez-vous de voir adapter au théâtre ?
Rêver c’est un peu fort mais Le Rouge et le Noir de Stendhal pourquoi pas.
Avec quel metteur en scène voudriez-vous travailler ?
Wajdi Mouawad. J’adorerais.
Si vous deviez jouer dans un Boulevard, quel serait-il ?
Honnêtement je ne sais pas. J’ai toujours été très mauvaise dedans.
Si vous deviez jouer dans une tragédie, quelle serait-elle ?
Andromaque de Racine.
Quel artiste a été pour vous une révélation ?
Astrid Bayiha. Elle a bouleversé la perception que j’avais de ce métier et la façon de l’envisager. Elle sait tout faire. Et elle fait tout. C’est une vraie source d’inspiration.
Dans les musiques que vous écoutez laquelle vous inspire ou vous fait penser à une pièce de théâtre ?
Tant pis de Raphaëlle Lannadère -L
Quel film aimeriez-vous voir adapter au théâtre ?
Je ne sais pas. En fait je ne sais pas si c’est intéressant dans ce sens.
Y-a-t-il un romancier que vous verriez bien écrire une pièce ?
Amélie Nothomb.
Y-a-t-il un personnage de fiction que vous rêveriez d’incarner ?
Oui ceux que je m’invente devant le miroir.
Y-a-t-il un personnage historique que vous rêveriez d’interpréter ?Cléopâtre.
Quelle salle a votre préférence ?
L’Odéon. On se sent toujours spécial en y entrant.
Quel serait votre partenaire idéal ?
À l’écoute. Quelqu’un qui se connecte vraiment. Ne prévoit pas. Joue avec ce qui est là.
Quel personnage de l’autre sexe aimeriez-vous incarner ?
Ruy Blas. Pour son « Bon appétit messieurs ! »
Y-a-t-il des rôles que vous avez toujours refusé de faire ?
Oui ceux où on cherche à utiliser mon corps sans intériorité.
La pièce que vous auriez aimé voir et avec qui aux commandes et sur scène ?
Celle qui est dans mon tiroir et que je meurs de monter. Je le ferai un jour, si je ne change pas de métier.
Olivier Frégaville-Gratian d’Amore
Othello de William Shakespeare
Mise en scène d’Arnaud Churin
crédit photos © Aline Belibi